L'histoire maritime de la Côte-Nord fait partie de l'histoire des Nord-Côtiers. Des histoires de pêche aux grands navigateurs, les naufrages font partie du folklore de notre région. Plusieurs épaves racontent l'histoire des pionniers de la région et de temps anciens. Les épaves de naufrages les plus connus et que l'on peut visiter sont le Lady Era, le Calou, le Brion et le Wilcox. Parmi les naufrages importants, notons les grands naufrages de l'amiral William Phips (1690) et de l'amiral Walker (1711)
Le Centre national des naufrages du Saint-Laurent de Baie-Trinité raconte l'histoire des principaux naufrages du Saint-Laurent de 1690 à nos jours. Vous pouvez visiter le centre du vendredi au dimanche de 11 h à 19 h.
Le Brion, Kegaska
L'épave du Brion, un grand cargo en provenance des Îles-de-la-Madeleine a frappé un écueil et a coulé près du village de Kegaska en 1976. Un sentier permet d'observer l'épave.
Le Calou, île d'Anticosti
Le Wilcox, île d'Anticosti
Le secteur de Pointe-des-Monts, comme celui de l'île d'Anticosti, est un milieu parsemé d'épaves de navire le long des côtes. La grande quantité de naufrages le long des côtes forcera la création du phare de Pointe-des-Monts en 1829. Il est le deuxième phare du Saint-Laurent.
Au début du 19e siècle, l'accroissement des échanges maritimes entre le Royaume-Uni et ses colonies du Canada multipliait les voyages des grands voiliers océaniques et aussi, inévitablement, les naufrages. Ceux-ci survenaient souvent au cours des redoutables tempêtes d'automne et les naufragés risquaient de mourir de froid et de faim en attendant des secours bien hypothétiques le long d'une côte déserte sur des centaines de kilomètres.
C'est dans ce contexte que les autorités maritimes décidèrent de mettre en place un réseau de phares pour guider les navires et offrir des refuges pourvus d'une réserve de nourriture pour les rescapés de naufrages.
