
L'observation des baleines en bateau ou sur la terre ferme
Il est relativement facile d'observer des mammifères marins le long des côtes de la Côte-Nord. On retrouve des baleines de la mi-mai à la fin d'octobre dans les eaux de la région. Vous trouverez des entreprises de croisières aux baleines dans les municipalités suivante : Tadoussac, Escoumins, Les Bergeronnes, Essipit, Baie-Comeau, Sept-Îles, Havre-Saint-Pierre, Longue-Pointe-de-Mingan, etc.
Située au confluent du fleuve Saint-Laurent et du majestueux fjord du Saguenay, Tadoussac forme la porte d'entrée du plus beau site d'observation des baleines au monde. Véritable carrefour de vie, la région regorge de nourriture pour les mammifères marins, ce qui en fait une destination privilégiée pour tous les amants de la nature. La baie de Tadoussac a par ailleurs déjà été nommée "Plus belle baie au monde"! Bien sûr, la patience est de mise lors de l'observation des baleines!
Les baleines migratrices utilisent le Saint-Laurent pour se nourrir, surtout durant la saison estivale.

Le chenal Laurentien est une vallée sous-marine profonde de près de 450 m du détroit de Cabot (à l'entrée du golfe) à l'estuaire et d'environ 300 m jusqu'aux Escoumins. À la hauteur de Tadoussac, la vallée atteint un haut-fond, avec une profondeur d'une vingtaine de mètres. C'est ce qu'on appelle la tête du chenal Laurentien.
Les eaux profondes du chenal Laurentien sont froides et riches en matière organique décomposée. Dans la couche profonde, l'eau se déplace de l'Atlantique vers la tête du chenal Laurentien. Lorsqu'elle atteint le haut-fond, elle est forcée à remonter sous l'effet des marées. Elle se mélange alors avec l'eau de surface, l'enrichit, la refroidit et l'oxygène.
Ce sont ces remontées d'eau froide, ou «upwellings», qui expliquent la grande productivité près de l'embouchure du Saguenay. Le phytoplancton situé à la surface prolifère grâce à l'apport de nutriments des remontées et l'énergie lumineuse du Soleil. Comme le phytoplancton est à la base de la chaine alimentaire, il favorise l'accumulation de zooplancton puis de poissons, qui servent de nourriture aux mammifères marins.

Crédit photo : Parc marin du Saguenay-Saint-Laurent